Le courrier de l'ouest a révélé le jeudi 16 avril 2015 que des dossiers médicaux avaient été abandonnés dans l'ancienne clinique Fardeau de Saumur (49), devenue squatt en attendant d'être transformée en appartements. Des dossiers médicaux jonchent le sol alors qu'ils auraient dû être protégés au nom de la confidentialité.
Les établissements privés de santé de Saumur (cliniques de Bagneux et Fardeau) ont été regroupés par le groupe privé 3H au sein de la clinique de la Loire en 2009. La clinique de la rue éponyme doit se muer en appartements comme l'atteste en façade un panneau d'architecte. En attendant, le lieu fait le bonheur des squatteurs en quête d'abri et de tranquilité et, le moins qu'on puisse dire, est qu'ils ne respectent pas les lieux. Le hall d'entrée de l'ex-clinique est jonché de dossiers médicaux.
Durée de vie et confidentialité de 20 ans.
La loi est claire sur le sujet et précise que les informations concernant la santé des patients doivent être conservés par l'établissement ou un tiers agréé pendant une durée de 20 ans à compter de la date du dernier séjour ou de la dernière consultation de son titulaire. Après cette durée, l'établissement doit les détruire. Manifestement, sur les dossiers visibles, ce n'est pas le cas et ils auraient dû être protégés...
Moins d'une semaine après la publication de l'article, le nécessaire a été fait pour les mettre sous protection.
Les dossiers médicaux laissés à l'abandon dans l'ancienne clinique Fardeau de Saumur (49), elle aussi à l'abandon, sont désormais en lieu sûr.
Comme le courrier de l'ouest l'a révélé, le site de l'ancienne clinique Fardeau laissait apparaître derrière ses vitres brisées un amoncellement de fiche médicale d'hospitalisation en établissement privé.
Ces dossiers contenant des données médicales nominatives étaient éparpillées à portée de n'importe qui.
Moins d'une semaine après la publication de l'article, le nécessaire a été fait pour les mettre sous protection.
"Nous assumons cette responsabilité alors que ces dossiers auraient dû se trouver dans nos archives mais nous ignorions leur existence", précise Frédéric GIRAUDET, l'actuel directeur de la clinique chirurgicale de la Loire.